Traitement SEP : ce que vous devez vraiment savoir

Vous avez reçu le diagnostic de sclérose en plaques (SEP) et vous vous demandez quels traitements existent réellement ? Pas de panique, on vous explique les options les plus courantes, ce qui marche le mieux et comment éviter les mauvaises surprises.

La SEP, c’est une maladie auto‑immune qui attaque la myéline, la gaine protectrice des nerfs. Le but du traitement est de limiter les poussées, ralentir la progression et réduire les symptômes. On ne parle pas d’un remède miracle, mais d’un ensemble de médicaments et de stratégies qui permettent à beaucoup de patients de vivre une vie presque normale.

Les traitements de première ligne

Les premiers médicaments prescrits sont généralement appelés « modificateurs de la maladie ». Ils agissent sur le système immunitaire pour réduire la fréquence des poussées. Parmi les plus connus, on trouve :

  • les bêta‑interférons (ex. Avonex, Rebif) : injectables, ils sont réputés pour leur bon profil de tolérance.
  • les glatiramères (Copaxone) : également injectable, il limite les nouvelles lésions cérébrales.
  • les facteurs de croissance (Tecfidera, Gilenya) : comprimés ou gélules, ils offrent une prise quotidienne plus simple.

Ces traitements sont souvent le point de départ parce qu’ils sont bien étudiés et approuvés pour la plupart des formes de SEP. Leur efficacité varie d’une personne à l’autre, alors il faut suivre de près les effets et ajuster si besoin.

Options de seconde ligne et traitements de rebond

Si la première ligne ne suffit pas, les neurologues proposent des thérapies plus puissantes, parfois appelées « de seconde ligne ». Elles sont réservées aux formes plus actives ou résistantes. Parmi elles :

  • Natalizumab (Tysabri) : perfusion IV tous les 4 weeks, très efficace mais nécessite un suivi régulier pour éviter le risque de PML (infection cérébrale rare).
  • Ocrelizumab (Ocrevus) : perfusion bimestrielle, il cible spécifiquement les cellules B responsables de l’attaque auto‑immune.
  • Cladribine (Mavenclad) : prise oral sous forme de cycles, pratique mais avec un suivi sanguin strict.

Ces médicaments demandent un suivi rapproché, des analyses sanguines fréquentes et parfois des MRIs plus réguliers. Le point commun : ils offrent une réduction marquée des poussées, mais chaque bénéfice s’accompagne d’un risque accru d’effets secondaires.

En plus des médicaments, plusieurs gestes du quotidien aident à maîtriser la SEP : activité physique adaptée, alimentation équilibrée, gestion du stress, et suivi psychologique. Un bon sommeil, l’hydratation et la vitamine D peuvent aussi jouer un rôle protecteur.

Enfin, n’oubliez pas de parler à votre médecin de toutes les alternatives non médicamenteuses : kinésithérapie, ergothérapie et groupes de soutien sont souvent sous‑estimés, alors qu’ils améliorent la mobilité et le moral.

En résumé, le traitement de la SEP repose sur une combinaison de médicaments de première et seconde ligne, d’un suivi médical rigoureux et d’un mode de vie sain. Chaque patient est unique, donc le plan doit être ajusté en fonction des réponses et des effets indésirables. Restez curieux, posez des questions et n’hésitez pas à demander un deuxième avis si quelque chose ne vous convient pas.

Jonathan Maurel 20 juillet 2025 0

Vitamine D et sclérose en plaques : prévention, traitement et faits essentiels

Découvrez comment la vitamine D peut jouer un rôle clé dans la prévention et le traitement de la sclérose en plaques. Résultats, conseils pratiques et faits concrets.

Voir plus